L’écologie de la relation pour une communication plus « verte »

Dans une période où la solidarité prend tout son sens, comment apprendre à prendre soin de soi pour prendre soin des autres ?

Dans le milieu professionnel comme dans la sphère privée, travailler sur l’écologie de la relation permet de trouver en soi des ressources qui ne sont pas activées ou peu connues, et de considérer chaque personne comme un éco-système à part entière. Personne ne peut se résumer à son cerveau, à ses mains ou à ses émotions. C’est en réussissant à reconnecter tête-mains-cœur que l’on peut s’épanouir pleinement.

Il faut rappeler qu’avant de désigner l’étude des animaux et des plantes, l’écologie, du grec grec οἶκος / oîkos (« maison, habitat ») et λόγος / lógos (« discours »), désignait la science de l'habitat, au sens large, c’est-à dire la science des relations des organismes avec le monde environnant.

Chez Différent Égale Plus, nous considérons que les outils (théories, savoirs appris, méthodes bien « marketées »…) ne suffisent pas. C’est à chaque individu, en partant de lui, de son histoire et de ses ressentis, de trouver des ressources pour grandir, pour préserver la bio-diversité, et pour aller vers les autres dans un mode de relation sain.

Cela passe par l’apprentissage du savoir-être, qui prend en compte les spécificités de chaque personne, et par le respect de l’autre, dans l’acceptation de ses particularités.

C’est en étant ancré dans son corps que chacun peut accéder à toutes ses ressources internes. Prendre conscience de sa posture, de sa respiration, de ses émotions. Offrir à son corps de l’exercice physique, une alimentation saine, des bouffées d’oxygène. Apprendre à mieux gérer son stress en acceptant de faire face aux émotions qui s’invitent parfois. Comprendre et accepter ce qui nous fait grandir, ou au contraire ce qui nous freine, pour pouvoir ensuite aller vers les autres, et être dans l’empathie.

L’écoute bienveillante est une première étape pour aller vers l’autre : elle consiste à laisser son interlocuteur aller au bout de ses idées, à le relancer pour le faire préciser sa pensée, à reformuler ses propos avec d’autres mots pour s’assurer que le message est bien compris. Chacun doit se sentir sécurisé dans l’expression de son moi, et contribuer ainsi aux enjeux de préservation du « vivre ensemble ».

Enfin, prendre conscience du pouvoir des mots, pour qu’ils ne se transforment pas en maux. Rester dans une énergie positive ou adopter une attitude de neutralité, mais ne jamais laisser les mots fusées atteindre leur cible et créer des micro-catastrophes écologiques, afin de limiter l’impact de notre communication et éviter toute pollution verbale. Rien n’est anodin dans le choix des mots et des formulations que nous utilisons. Cette gymnastique n‘est pas innée mais elle peut s’apprendre, et elle donne des résultats extraordinaires en terme de respect de l’environnement de l’autre. Cette discipline fera peut-être un jour partie des apprentissages scolaires, de même que le jardinage ou la cuisine ; en attendant, pour favoriser une communication durable avec ses interlocuteurs, entraînons-nous à utiliser le « je » plutôt que le « tu » qui tue, pensons à exprimer nos propres ressentis plutôt qu’imaginer ce que pensent les autres, et enfin, apprenons à énoncer nos désirs plutôt que reprocher aux autres de ne pas les avoir devinés.

 

Le printemps est bien là, la nature libérée de l’empreinte souvent trop présente de l’homme s’exprime pleinement et explose tandis que nous apprenons à regarder le ciel.

C’est le moment de semer de nouvelles graines…

Chez Différent Égale Plus, nous avons pour moteur de déployer une grande délicatesse et une exigence soutenue, pour semer en conscience des graines de relations vertueuses pour soi, pour les autres et pour la planète.

 

A lire : « Pour une écologie spirituelle » de Satish Kumar, Pocket.


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